Le 11 mai 1987, il y a 38 ans, s’ouvrait au tribunal de Lyon, le procès de Klaus Barbie, le chef de la Gestapo de Lyon de 1942 à 1944.
Pour la première fois en France, un homme était jugé pour crimes contre l’humanité. Et Robert Badinter, le ministre de la justice, avait tenu à ce que l’intégralité des audiences soient filmées. Il avait aussi tenu à ce que celui qu’on a surnommé le boucher de Lyon soit incarcéré, après avoir été extradé de Bolivie en 1983, à la prison militaire de Montluc pendant une semaine, sur le lieu de ses crimes, seul dans une cellule avec les ombres des personnes qu’il avait martyrisées.
Le procès de Klaus Barbie, le documentaire de Gabriel Le Bomin, en trois parties de 55 minutes, montré pour la première fois cette semaine sur France 2 ( et bien entendu disponible en replay) est une émouvante et puissante leçon d’histoire qu’il faudrait diffuser dans tous les lycées de France.
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