Le succès de La ferme des Bertrand ( voir mon article sur le blogue: Kaléidoscopes !) se confirme de semaine en semaine, le bouche-à-oreille fonctionne, les gens sont émus de voir le destin de cette attachante famille de paysans de montagne. On peut voir maintenant le film dans 319 salles (et pour la deuxième semaine à Vienne). 100 000 personnes l’ont vu. Un chiffre énorme pour un documentaire. Il faut dire que le film de Gilles Perret a bénéficié d’un lancement inattendu avec le mouvement des agriculteurs qui ont bloqué une partie du pays, donnant souvent une vision caricaturale de la paysannerie, on devrait plutôt dire des paysanneries.
Le céréalier qui exploite -et le mot est à prendre au sens propre, et au sens figuré- 700 hectares dans la Beauce fait-il le même métier qu’un éleveur de porcs en Bretagne, un viticulteur de la vallée du Rhône, un maraîcher de la région nantaise, ou un éleveur de bovins du Charolais? Ce ne sont que quelques exemples de la diversité de la paysannerie française.
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