« Un hommage aux livres par une lectrice passionnée » écrit Alberto Manguel -l’auteur de l’indispensable « Histoire de la lecture » ( voir sur mon blogue K111: Kaléidoscopes ! ) – de L’Infini dans un roseau, magnifique essai d’Irene Vallejo paru aux Belles Lettres et traduit de l’espagnol par Anne Plantagenet.
Inventés il y a 5000 ans, les ancêtres de nos livres étaient des tablettes d’argile : il n’y avait pas de roseau de papyrus en Mésopotamie. Les Sumériens creusaient dans l’argile molle avec un stylet… et c’est, paradoxalement, grâce au feu qui a détruit tant de livres que ces tablettes -cuites comme dans un four de potier- nous sont parvenues.
Irene Vallejo nous embarque dans son sillage de conteuse au cœur de la bibliothèque d’Alexandrie trois fois détruite et récemment reconstruite. Elle nous raconte la force et la fragilité des livres, leur pouvoir de résistance, « l’étymologie du mot contient un vieux récit des origines. En latin, liber, qui signifiait « livre », était au départ le nom de l’écorce de l’arbre. » Dans les langues latines, de livre à libre il n’y a qu’un pas qui nous permet d’assimiler la lecture à la liberté.
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